Archive pour le mot-clef ‘Eco-responsable’

Semaine de la Mobilité – Les Orangeries lance un « Safari Nature et Patrimoine en véhicule électrique »

Vendredi 16 septembre 2011

Les Orangeries (Lussac-les-Châteaux – Poitou), hôtel membre du réseau BioLodging, est en permanence à l’affut de solutions d’éco mobilité pour ses clients, de plus en plus nombreux à venir sans voiture (l’hôtel est accessible en train,  2h de Paris porte à porte) Dernière trouvaille, la Sun d’Eco&Mobilité, une petite voiture électrique décapotable, éco conçue et fabriquée depuis peu à moins de 2 kilomètres de l’hôtel ! Elle donne une liberté de mouvement avec un impact minimum, tout en démultipliant le plaisir avec le concept d’éco Safari Nature&Patrimoine. Un déplacement redevient une aventure qui se prépare avec des cartes. Le dépaysement est total. Cela change le rapport au temps, permet une réelle  immersion dans le paysage, la rencontre avec ses habitants.

A l’occasion de la 10ième semaine européenne de la mobilité (du 16 au 22 septembre), l’hôtel a repéré 5 parcours offrant de nombreuses variantes possibles d’itinéraires et d’activités avec le  départ d’une randonnée à pied, une balade en canoë, la visite de patrimoine roman…

Cinq Itinéraires en boucle :

  • Vallée de la Vienne via Persac et Moussac et retour par Goueix + Randonnée & Kayak
  • Circuit à la découverte du Montmorillonnais secret : vallée de la Blourde, ornithologie
  • Circuit de la vallée des fresques romanes: Saint Savin, Journet, Jouhet, Antigny
  • Circuit vers le Futuroscope par la forêt de Moulière
  • Circuit vers la Vallée des singes

POUR RESERVER VOTRE ECO-SAFARI AUX ORANGERIES !

Le goût avant tout …

Jeudi 1 septembre 2011

On vous avait déjà parlé de Patrick Duler, le cuisinier-paysan du Domaine de Saint-Géry, et de ses réflexions intéressantes sur des aspects qui touchent à la gastronomie, à notre alimentation … et un donc à notre vie et la façon dont nous vivons !

Aujourd’hui, on voudrait partager son point de vue intéressant sur les deux mouvements que sont la nouvelle cuisine et la jeune cuisine :

« Dans les années 70 la nouvelle cuisine est arrivée, avec les cuissons justes et les sauces plus légères. A y regarder de plus près, souvent la sensation de  légèreté obtenue par émulsion « aérienne » avec force beurre et crème, n’était pas particulièrement légère.

Dans les années 2000 est arrivée la « jeune cuisine », plus « créative » et débridée, et les cuisiniers sont devenus « scientifiques » et mondialisés. Mais l’apport de la connaissance des réactions chimiques au sein de la cuisine a aussi ses travers. Si on mettait une étiquette répertoriant tous les ingrédients de certaines assiettes, on n’oserait pas manger ! Car on trouve souvent, au sein de ces structurations et déstructurations, l’utilisation massive et déraisonnée d’une multitude d’additifs mal maitrisés. Et cette cuisine géométrique faite de cylindres, triangles, tubes, sphères et autres parallélépipèdes qui se tiennent à la verticale dans l’assiette et brillent de couleurs éclatantes, se révèle souvent peu savoureuse voire insipide et sa digestion se rappelle parfois  à vous désagréablement.

Trier le bon grain de l’ivraie est un exercice périlleux. J’ai essayé d’extraire de ces deux tendances successives, ce qui m’a semblé  le plus positif : la maîtrise des cuissons, une connaissance accrue de la chimie des aliments, … Et tout cela, dans un seul but : le goût.

Malgré tout, sans renier les apports de ces évolutions, je suis de plus en plus fasciné par ce que me fourni la nature adjacente, qu’elle soit sauvage ou bien « apprivoisée » dans mon potager. Et c’est en utilisant des produits qui me sont proches et avec lesquels j’ai une réelle affinité que j’aime cuisiner.

Alors jeune ou nouvelle, ou bien créative,  et même moléculaire si vous voulez. Mais avant tout, savoureuse et saine. »

Une pensée qui nous montre bien qu’avant tout, ce qui est primordial dans la cuisine et la gastronomie, ce sont les saveurs, le goût, les qualités nutritionnelles et la valeur que l’on donne à ce que l’on mange.

Sans faire fi de ce que la nouvelle cuisine et la jeune cuisine ont apporté, ce qui reste important, c’est la cuisine elle-même !

Le Domaine de Saint-Géry : la philosophie d’un cuisinier-paysan

Mardi 21 juin 2011

Chez BioLodging, nous sommes fiers de pouvoir dire que nos hôteliers sont engagés … en témoigne la lettre au bon goût d’un cuisinier-paysan de Patrick Duler.

Ses convictions sont fortes et il s’élève depuis longtemps déjà pour une prise de conscience en matière de qualité de l’alimentation. Sa cuisine et sa philosophie en sont la plus belle démonstration.

Il nous raconte aujourd’hui l’histoire d’une grenouille … peut-être que vous la connaissez déjà !

 » Vous mettez une grenouille dans l’eau froide. Elle se régale. Vous chauffez l’eau, tout doucement bien sûr. Elle la trouve un peu chaude, mais cela lui convient. Plus vous  chauffez, plus elle a chaud et se ramollit, jusqu’au moment où elle n’a plus la force de sauter. En revanche, si plouf, elle était tombée dans de l’eau chaude, elle aurait de suite sauté hors de l’eau.

Pour notre alimentation, nous sommes  les grenouilles dans l’eau tiède. Depuis  plus de 50 ans, année après année la qualité se détériore. Les produits agricoles sont en phase d’involution et ne sont plus capables de nous fournir une nourriture saine. Et pour goûter aux plaisirs gastronomiques, il faut passer par une multitude d’artifices technologiques ou chimiques, d’ailleurs les cuisines s’appellent maintenant des laboratoires.

Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les pratiques de l’agriculture intensive, par une dérive technologique chronique, appauvrissent de plus en plus les fruits, légumes et viandes en nutriments et vitamines. Si les produits sont moins bons, c’est qu’ils sont « mal élevés » : hybridation, engrais, herbicides, fongicides, pesticides, régulateurs de croissance, j’en passe et des meilleures. Et pour les animaux, c’est la même punition : antibiotiques, farines OGM, ensilage, … .

Comme ces produits n’ont plus de goût, l’industrie agro-alimentaire est obligée de rajouter des conservateurs, des exhausteurs de goût, des édulcorants, des arômes artificiels, et des colorants. Sommes-nous dans l’eau tiède ? Ou bien l’eau est elle déjà trop chaude ?

Pour ma part, j’ai sauté avant, et je traque tous ces additifs qui ne sont que des pisallers. Gustativement, je me promène maintenant dans une palette aromatique d’un autre temps qui, malheureusement, a quasiment disparu.  »

Une réflexion qui nous incite à reconsidérer notre alimentation, à sa place dans notre vie, à sa dimension philosophique, à la façon dont nous éveillons nos sensune petite histoire riche d’enseignements !

Pour rencontrer ce cuisinier-paysan hors pair et découvrir le Domaine de Saint-Géry, cliquez ici …

Quelques cadeaux, plus écolos pour plus de bonheur…

Jeudi 9 décembre 2010

Lorsque je vois l’engouement mercantile des fêtes (tous les cadeaux sont en rayon dès la fin du mois d’octobre), le tapage publicitaire, le marketing infantile, je reconnais là une notion du bonheur qui paraît indissociable du matériel…

Certes les dernières technologies nous feront tous certainement plaisir (un temps…) mais ne remplaceront pas la chaleur humaine d’une belle veillée de Noël, entre amis, en famille…

Le cadeau « éco-responsable » est assurément une meilleure option que le morceau de plastique dont le cycle de vie n’est pas contrôlé (cf. « la mer de plastique » dont on parle actuellement… une masse de déchets de la taille de notre pays qui dérive au beau milieu des océans..)

Mais regardons aussi le fond… Si l’option du cadeau écolo est un bon choix, agir sur nos comportements est loin d’être anodin (sur le plan financier et écologique). Je remarque que nous sommes toujours dans un réflexe d’ « abondance », qui s’intensifie logiquement à l’aube des fêtes de fin d’année.

Les enfants sont un bon exemple. Les inonder de cadeaux ne leur rend pas service… Leur faire un beau cadeau dont ils ont réellement envie leur donnera du plaisir, leur rappellera la valeur des choses (sans nécessairement y associer un prix), et la « frugalité » cultivera leurs désirs futurs.

Le fantasme n’est-il pas à son comble lorsque les choses nous paraissent réalisables (à force de travail et de volonté) tout en restant un brin « inaccessibles » ?

Loin de moi l’idée que Noël ne soit pas une belle fête ! Elle nous rappelle notre enfance lorsque nous regardons nos enfants émerveillés.

Alors laissons parler nos envies et cultivons notre sobriété en nous faisant plaisir…

Quelques cadeaux, plus écolos.

Bonnes fêtes !

Voyager éco-responsable

Mercredi 28 juillet 2010

À l’approche des vacances d’été, BioLodging vous propose un aperçu des astuces pour être un parfait voyageur éco-responsable.

1)Restez sur terre
Pour limiter l’impact de vos déplacements, voyagez léger en évitant l’avion. Saviez-vous qu’à lui seul, l’engin volant dégage 40 % des émissions de CO2 engendrées par le tourisme ? De quoi refroidir et bondir dans le premier train ! Toutefois, si vous devez vous rendre à l’autre bout du monde, privilégiez un vol sans escales, et choisissez une compagnie éco-responsable.

2)Préférez les loisirs à l’ancienne
Rien de tel qu’une balade à vélo, à cheval ou en bateau à voile, me direz-vous ? C’est aussi notre avis. Bannissez au maximum les hélicoptères, quads ou jets ski. Avancer sans carburant n’entache en rien notre plaisir. Bien au contraire, le sport, c’est la santé !

3)Nourri, logé, blanchi, mais pas à n’importe quel prix !
Achetez autant que possible bio et « local ». Cela permet de soutenir l’économie locale et le savoir-faire des petits producteurs tout en limitant les transports. Boudez les souvenirs et les plats confectionnés à partir d’espèces menacées (corail, ivoire, tortue, requin…). Enfin, choisissez un hôtel ou une maison d’hôtes engagés dans des actions en faveur de l’environnement. Des labels comme l’ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) et L’Ecolabel Européen vous guideront dans vos choix.

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