Archive pour le mot-clef ‘Bonnes pratiques environnementales’

Une cabane solaire dans son jardin

Mardi 2 novembre 2010

Après la cabane dans les arbres, voici la cabane solaire ! Conçue par Jérôme Niort, un amoureux de la nature, bercé depuis son enfance dans le développement durable grâce à ses parents agriculteurs biologiques, cette cabane conjugue écologie et amusement. Son idée ? Installer au fond de son jardin une vraie petite maison équipée de tuiles photovoltaïques, d’un chauffe-eau solaire, et d’un récupérateur d’eau de pluie. Son utilité ? Bureau, salle de jeux pour les enfants, chambre ou atelier, tout est possible avec un peu d’imagination. Cette cabane transformée en pièce supplémentaire pour la maison peut être aussi une source de revenus complémentaire. En effet, la cabane solaire peut très bien devenir chambre d’hôtes et accueillir des voyageurs éco-responsables.

Ce projet est accessible à tous grâce à son financement : l’installation photovoltaïque est entre autre favorisée par un crédit d’impôt tandis que le revenu dégagé par la revente d’électricité à EDF réduit l’impact financier de l’investissement. Les cabanes mesurant moins de 20m2 ne nécessitent pas de déposer un permis de construire. Enfin, question pratique, Jérôme Niort et ses équipes s’occupent de tout, de la construction à l’installation.

Pour plus d’informations : www.cabane-solaire.com ou 06.75.48.71.51

Pour exemple, une cabane solaire de bureau peut coûter entre 40 000 à 45 000€.

Du Festival Jardin’Art au Musée des arbres, l’écotourisme urbain s’impose

Jeudi 28 octobre 2010

Au fil des décennies, les villes ont pris le pas sur la nature. Il est grand temps de rendre à la Terre son oxygène. Prenons exemple sur le Maroc. Afin de sensibiliser le public quant à la préservation de la nature, le Royaume chérifien organise depuis 4 ans un festival consacré à l’art du jardin, tout en introduisant l’éducation environnementale et l’écotourisme : le Jardin’Art. Scientifique, éducative et ludique, cette manifestation culturelle laisse découvrir l’univers du jardin, ainsi que les différents métiers du jardinage. Entre autres, tables rondes et projections de films sont à l’honneur dans ce festival qui se décrit comme étant une œuvre éphémère visant un impact durable.

De retour en Europe, la Suisse n’est pas en reste. Elle vient d’investir le terrain d’un monastère datant du XIVe siècle, sur lequel a été construit selon des principes écologiques très stricts, un Musée des arbres. Fièrement dressés en plein air dans la ville des roses sur le lac de Zurich, plus de 2000 arbres font le bonheur des éco-voyageurs. L’écotourisme urbain, bien qu’encore un peu timide et souvent contesté, est sans doute la forme de voyage permettant le mieux de découvrir les richesses naturelles et culturelles de notre chère planète bleue.

www.jardinsdumaroc.com

Le Lac du Pêcher devient relais de chasse

Mardi 19 octobre 2010

Cet automne, l’écolodge du Lac du Pêcher se transforme en relais de chasse grâce à son Chef inventif, à partir du mois d’octobre. Un véritable programme gourmand sera proposé aux hôtes pour vivre des soirées conviviales autour de Daniel Sieget et Laurence Costa, les propriétaires de l’hôtel. À l’heure des premiers frimas et du crépitement des châtaignes, l’hôtel devient refuge de montagne.


Alors que Daniel vous propose ses fondues de montagne au fromage ou vigneronne (viande et vin), le Chef met les petits plats dans les grands :

  • Salade de champignons sauvages et châtaignes flambées
  • Soupe de potimaron
  • Fonds d’artichauts et onctueux de chèvre sur huile verte d’herbes
  • Queue de bœuf Salers braisée au vin rouge
  • Cuisse de pintade fermière à la châtaigne
  • Pied de cochon aux pois blonds de la planèze
  • Pommes de Corrèze farcies, cuites au four
  • Fraises déglacées au vinaigre balsamique, glace pain d’épices

Particularité : le restaurant ne dispose pas de carte, et joue sur un « esprit safari » en ne proposant que 2 à 3 entrées, plats et desserts.

Voir le lac du Pêcher sur BioLodging

BioLodging chez Leroy Merlin au «1er rendez-vous de la Maison Plus Econome»

Mercredi 6 octobre 2010



« Rendez-vous des entreprises » : BioLodging participe aux coulisses de l’agenda 21 de Courbevoie

Mercredi 17 mars 2010

Courbevoie est une ville impliquée dans le cadre de l’Agenda 21 (plan d’action pour le XXIe siècle adopté par 173 chefs d’État lors du sommet de la Terre, à Rio, en 1992)

L’ambition du Conseil municipal de Courbevoie, manifestée lors du lancement du projet Agenda 21 en décembre 2008, dépasse le seul aspect environnemental, puisqu’elle vise aussi le respect de la diversité culturelle, la lutte contre les exclusions, l’économie sociale et même la coopération internationale.

Sur le volet « Entreprises » (entreprises qui ont d’ailleurs un rôle prépondérant à jouer), BioLodging apporte sa pierre à l’édifice.

Pour en savoir plus sur le retour d’expérience de BioLodging : www.ville-courbevoie.fr

La construction d’une maison passive

Samedi 13 février 2010

Suivez le déroulement de chantier d’une maison passive en Charente-Maritime :

* Sur pilotis

* Structure bois

* Isolation paille

* Toit végétal

Une architecture bioclimatique qui donne de bonnes idées !

Pour en savoir plus : www.la-maison-passive.org

Etude nationale BioLodging – des premiers résultats riches d’enseignements

Mardi 12 janvier 2010

Nous avons réalisé en Novembre dernier avec l’aide d’hôtels écologiques, de supermarchés bio (que je remercie) et sur des salons écologiques, une étude sur la sensibilité des voyageurs vis-à-vis de l’hébergement écologique.

Je souhaite partager avec vous les premiers éléments de l’étude réalisée auprès d’un échantillon de près de 500 personnes :

* La majorité des personnes interrogées ont une idée relativement claire du concept d’hôtel vert.

* En effet pour 65% d’entre eux un hôtel vert est un hôtel peu polluant et respectueux de l’environnement.

* Néanmoins les opinions sont différentes lorsque les personnes interrogées abordent la manière d’atteindre cet objectif de préservation de l’environnement :

* 54% des sondés considèrent qu’un hôtel vert doit utiliser des énergies renouvelables telles que l’énergie solaire afin de limiter ses émissions de gaz à effet de serre.

* Pour près de 20% des personnes interrogées, un hôtel vert doit proposer à ses clients des produits issus de l’agriculture biologique.

* Une part non négligeable (26%) des sondés insiste sur la nécessité pour ces hôtels de sensibiliser leurs clients à la préoccupation environnementale, par exemple par des affichages au sein de l’établissement.

* Enfin, 19% des personnes interrogées n’envisagent le concept d’hôtels verts que pour des hôtels situés à la campagne et construits avec des matériaux naturels afin de s’intégrer parfaitement au milieu.

* Près de 50% des personnes sondées ne sont pas satisfaites par l’offre actuelle d’hôtels verts et  environ 15% sont satisfaites.

* Une part importante (26%) des personnes interrogées n’a pas d’avis sur la question et se plaint de la faible communication autour de ce type d’établissements.

* Par ailleurs parmi les personnes non satisfaites par l’offre, plus de 45% dénoncent la faible représentativité des hôtels verts sur le territoire :

  1. 27% rencontrent des difficultés pour les trouver
  2. 18% regrettent un manque de choix, notamment du fait des contraintes géographiques
  3. 12% des sondés craignent quant à eux un manque de modernité et une perte de confort par rapport à un hôtel classique.

Dans la quasi-totalité des cas l’insatisfaction mène à l’abandon de la recherche d’un hôtel vert.

A bientôt !

Conjuguer le bio et le durable

Lundi 16 novembre 2009

J’entends souvent dans les médias les « confrontations » de point de vue  entre les défenseurs du bio et ceux du développement durable.

Deux mondes qui semblent prendre la même source et qui pourtant divergent dans les faits…

Adepte des produits bio, je suis parfois surpris  de voir que la conception naturelle du produit ne va pas toujours de paire avec le contenant (le produit bio dans un récipient plastique me gêne) « Le produit est naturel, cultivé sans pesticides, donc bon pour la santé »

A l’inverse, certains de ceux qui militent pour le développement durable prônent le cycle de vie du produit (contenant) sans nécessairement se soucier du contenu… « Le produit a un cycle de vie optimisé pour une moindre empreinte écologique »

Chacune de ces démarches est louable et a du sens, mais je suis convaincu que l’un VA AVEC l’autre…

Se soucier de la planète c’est se soucier des hommes et vice-versa.

Il faut faire converger ces deux mondes, il n’y a pas de doute… et ce n’est pas chose facile…

Compenser ses émissions de CO2…

Lundi 27 juillet 2009

Ne plus voyager, c’est probablement adopter une vision simpliste et irréaliste, comme le mentionnait Nicolas Hulot

«Une société écologique, c’est une société qui trouve le point d’équilibre entre la société matérialiste absolue dans laquelle nous sommes et une société qui voudrait tomber dans une spiritualité béate qui ne serait pas plus intéressante»Nouvel Observateur – Mars 2004

…mais l’on peut contribuer à un meilleur respect de notre planète en voyageant mieux et / ou en compensant ses émissions de carbone.

Le principe, c’est estimer les émissions carbones liées à notre voyage (par exemple l’avion) et calculer le coût de compensation des quantités de CO2 émises, via un don aux oeuvres d’intérêt général.

Pour en savoir plus, les sites à consulter :

* www.co2solidaires.org

* www.climatmundi.fr

* www.actioncarbone.org (association Good Planet de Yann Arthus-Bertrand)

D’autres sites permettent de simuler l’impact carbone de ses déplacements :

* www2.ademe.fr/eco-deplacements

* ecocomparateur.voyages-sncf.com

Ou voir rubrique « Action carbone » du blog.

Compenser, c’est bien, mais prendre le sujet à la source, à savoir optimiser (au mieux) ses moyens de transport et favoriser des hébergements à moindre empreinte écologique, c’est mieux…

Il ne faut simplement pas oublier que les initiatives de compensation CO2 ne doivent pas nous déresponsabiliser dans nos choix de voyages…

Quand haut de gamme rime avec écologie…

Lundi 27 juillet 2009

Dans l’hôtellerie-Restauration du 9 juillet, j’ai eu plaisir à voir qu’on mettait à l’honneur l’établissement de Régis et Michèle Marcon situé à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire)

L’hôtel restaurant (3 étoiles au Michelin) Régis et Jacques Marcon est certifié Ecolabel Européen.

Les deux établissements ont été construits en 2005 et 2008 dans l’esprit du développement durable :

* Electricité : panneaux solaires et photovoltaïques, pompe à chaleur,

* Eau :traitement des eaux usées, équipement sanitaire adapté, récupération des eaux fuviales (pour l’arrosage),

* Air : ventilation double flux, clmatisation naturelle,

* Matériaux : bio et naturels, construction dans une démarche HQE,

* Déchets : tri sélectif à 100 %, compost pour la culture.

Sans compter les équipements durables : baignade naturelle, espace bien-être et vélo VTT, jardin bio et parcours botanique, véhicules électriques.

Et les projets ne manquent pas pour perpétuellement améliorer les performances de l’établissement.

Comme le dit bien Régis Marcon, cette approche a « donné un autre sens » à son métier.

Un bel exemple du développement durable appliqué à l’hôtellerie et la restauration haut de gamme…

Pour en savoir plus : article de l’Hôtellerie-Restauration