Archive pour la catégorie ‘Gastronomie bio’

J’ai testé Bocobio…

Mardi 25 octobre 2011

Je souhaitais tester depuis longtemps ce bistrot pas comme les autres, qui fait, comme son nom l’indique, du 100% bio dans des bocaux…

Fruit de l’imagination de 6 chefs (Anne-Sophie Pic, Gilles Goujon, Emmanuel Renaut, Vincent Ferniot, Frédéric Bau, Christophe Michalak), cette adresse pas comme les autres nous fait découvrir une cuisine simple, comme à la maison, mais goûteuse et originale.

Le décor est raffiné, moderne, l’ambiance décontractée mais professionnelle.

On y déjeune pour 15 Euro (menu du jour comprenant entrée, plat et dessert)

Vous pouvez aussi, moyennant une consigne d’un Euro par « boco », emporter votre repas chez vous.

« Au fond des bocaux sont les bons mets » !…

On apprécie cette initiative chez BioLodging.

Infos pratiques :

3, rue Danielle Casanova, Paris 1er

Ouvert du lundi au samedi, de 9h00 à 20h30.

Pour en savoir plus : boco

Le goût avant tout …

Jeudi 1 septembre 2011

On vous avait déjà parlé de Patrick Duler, le cuisinier-paysan du Domaine de Saint-Géry, et de ses réflexions intéressantes sur des aspects qui touchent à la gastronomie, à notre alimentation … et un donc à notre vie et la façon dont nous vivons !

Aujourd’hui, on voudrait partager son point de vue intéressant sur les deux mouvements que sont la nouvelle cuisine et la jeune cuisine :

« Dans les années 70 la nouvelle cuisine est arrivée, avec les cuissons justes et les sauces plus légères. A y regarder de plus près, souvent la sensation de  légèreté obtenue par émulsion « aérienne » avec force beurre et crème, n’était pas particulièrement légère.

Dans les années 2000 est arrivée la « jeune cuisine », plus « créative » et débridée, et les cuisiniers sont devenus « scientifiques » et mondialisés. Mais l’apport de la connaissance des réactions chimiques au sein de la cuisine a aussi ses travers. Si on mettait une étiquette répertoriant tous les ingrédients de certaines assiettes, on n’oserait pas manger ! Car on trouve souvent, au sein de ces structurations et déstructurations, l’utilisation massive et déraisonnée d’une multitude d’additifs mal maitrisés. Et cette cuisine géométrique faite de cylindres, triangles, tubes, sphères et autres parallélépipèdes qui se tiennent à la verticale dans l’assiette et brillent de couleurs éclatantes, se révèle souvent peu savoureuse voire insipide et sa digestion se rappelle parfois  à vous désagréablement.

Trier le bon grain de l’ivraie est un exercice périlleux. J’ai essayé d’extraire de ces deux tendances successives, ce qui m’a semblé  le plus positif : la maîtrise des cuissons, une connaissance accrue de la chimie des aliments, … Et tout cela, dans un seul but : le goût.

Malgré tout, sans renier les apports de ces évolutions, je suis de plus en plus fasciné par ce que me fourni la nature adjacente, qu’elle soit sauvage ou bien « apprivoisée » dans mon potager. Et c’est en utilisant des produits qui me sont proches et avec lesquels j’ai une réelle affinité que j’aime cuisiner.

Alors jeune ou nouvelle, ou bien créative,  et même moléculaire si vous voulez. Mais avant tout, savoureuse et saine. »

Une pensée qui nous montre bien qu’avant tout, ce qui est primordial dans la cuisine et la gastronomie, ce sont les saveurs, le goût, les qualités nutritionnelles et la valeur que l’on donne à ce que l’on mange.

Sans faire fi de ce que la nouvelle cuisine et la jeune cuisine ont apporté, ce qui reste important, c’est la cuisine elle-même !

Quand la forêt nous appelle …

Samedi 27 août 2011

Qu’est- ce que vous pensez du concept de faire ses courses en forêt ?

C’est que nous propose Linda Louis avec son livre L’appel gourmand de la forêt et ses recettes qui sont une source d’idées gourmandes pour préparer le fruit de nos cueillettes sylvestres.

Vivant au cœur d’une forêt de l’Allier, Linda Louis est partie du constat qu’en toute saison, les arbres et les plantes de la forêt peuvent offrir une nourriture saine et sauvage pour autant qu’on soit prêt à s’y intéresser et à prendre soin de ce que la Nature est prête à nous donner.

A travers son livre, l’auteur nous dévoile ses trucs et astuces simples et précieux pour préparer cette savoureuse cuisine de campagne.

Au menu, on retrouvera ail des ours, mûres, cynorrhodons, orties, champignons, asperges sauvages, fleurs de sureau noir … et bien d’autres encore.

Pour finir de vous mettre l’eau à la bouche, quelques exemples de recettes de ce livre à paraître à la rentrée :

- Tapenade de trompettes-de-la-mort

- Quiche aux orties et aux petits pois

- Velouté d’asperges des bois

- Beignets de fleurs de sureau

- Gelée d’épicéa ou de pomme sauvage

- Eau de bouleau

Pour avoir un avant-goût de la beauté de ce livre et des ses recettes naturelles, vous pouvez d’ores et déjà visiter le blog de Linda : Cuisine Campagne

Bonne promenade et bonne dégustation !

La gastronomie durable fait parler d’elle

Jeudi 14 juillet 2011

L’excellente émission On va déguster diffusée tous les dimanches sur France Inter et animée par François-Régis Gaudry mettra la gastronomie durable à l’honneur de son édition du 17 juillet.

Au programme de l’émission, Armand Arnal, chef de La Chassagnette en Arles, et Gilles Le Gallès, chef des Jardins Sauvages … le délicieux restaurant de La Grée des Landes. Ces deux chefs, aussi talentueux que créatifs et passionnés par leurs produits, viendront partager leur philosophie et leur attachement à une cuisine plus proche de la Nature et de ses terroirs.

Quelle plaisir que l’émission n’ait pas fait les frais de la grille d’été de France Inter et que la gastronomie durable soit mise sur le devant de la scène !!

Le Domaine de Saint-Géry : la philosophie d’un cuisinier-paysan

Mardi 21 juin 2011

Chez BioLodging, nous sommes fiers de pouvoir dire que nos hôteliers sont engagés … en témoigne la lettre au bon goût d’un cuisinier-paysan de Patrick Duler.

Ses convictions sont fortes et il s’élève depuis longtemps déjà pour une prise de conscience en matière de qualité de l’alimentation. Sa cuisine et sa philosophie en sont la plus belle démonstration.

Il nous raconte aujourd’hui l’histoire d’une grenouille … peut-être que vous la connaissez déjà !

 » Vous mettez une grenouille dans l’eau froide. Elle se régale. Vous chauffez l’eau, tout doucement bien sûr. Elle la trouve un peu chaude, mais cela lui convient. Plus vous  chauffez, plus elle a chaud et se ramollit, jusqu’au moment où elle n’a plus la force de sauter. En revanche, si plouf, elle était tombée dans de l’eau chaude, elle aurait de suite sauté hors de l’eau.

Pour notre alimentation, nous sommes  les grenouilles dans l’eau tiède. Depuis  plus de 50 ans, année après année la qualité se détériore. Les produits agricoles sont en phase d’involution et ne sont plus capables de nous fournir une nourriture saine. Et pour goûter aux plaisirs gastronomiques, il faut passer par une multitude d’artifices technologiques ou chimiques, d’ailleurs les cuisines s’appellent maintenant des laboratoires.

Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les pratiques de l’agriculture intensive, par une dérive technologique chronique, appauvrissent de plus en plus les fruits, légumes et viandes en nutriments et vitamines. Si les produits sont moins bons, c’est qu’ils sont « mal élevés » : hybridation, engrais, herbicides, fongicides, pesticides, régulateurs de croissance, j’en passe et des meilleures. Et pour les animaux, c’est la même punition : antibiotiques, farines OGM, ensilage, … .

Comme ces produits n’ont plus de goût, l’industrie agro-alimentaire est obligée de rajouter des conservateurs, des exhausteurs de goût, des édulcorants, des arômes artificiels, et des colorants. Sommes-nous dans l’eau tiède ? Ou bien l’eau est elle déjà trop chaude ?

Pour ma part, j’ai sauté avant, et je traque tous ces additifs qui ne sont que des pisallers. Gustativement, je me promène maintenant dans une palette aromatique d’un autre temps qui, malheureusement, a quasiment disparu.  »

Une réflexion qui nous incite à reconsidérer notre alimentation, à sa place dans notre vie, à sa dimension philosophique, à la façon dont nous éveillons nos sensune petite histoire riche d’enseignements !

Pour rencontrer ce cuisinier-paysan hors pair et découvrir le Domaine de Saint-Géry, cliquez ici …

Mon week-end à La Grée des Landes…

Jeudi 5 mai 2011

Après le lancement de BioLodging, je n’avais pas pris le temps de découvrir (à titre personnel) tous les hôtels que nous référençons. Aucun doute sur le fait que je devais séjourner dans un hôtel de charme éco-responsable du réseau.

Chaque hôtel recèle de curiosités et de particularités qui font leur charme …

Mon choix s’est porté cette fois-ci sur La Grée des Landes (La Gacilly – Morbihan). Ce lieu incarne à mon sens l’esprit de l’hôtel du futur : conception bioclimatique (par une utilisation optimale des éléments – soleil, eau, terrain – pour une empreinte écologique « légère »), très bonne intégration architecturale, structure bois

Mais au delà des aspects écologiques, on va à La Grée des Landes pour y vivre une expérience unique.

Plus qu’un hôtel, c’est un véritable « lieu de vie » où transparaissent les valeurs de respect de l’environnement, de la biodiversité, des hommes, de valorisation du territoire, d’authenticité, de bien-être

Bref, une expérience qui m’a réconcilié avec mes sens grâce à des soins au naturel, un restaurant bio (et gastronomique s’il vous plaît…), une communion avec la nature environnante, la découverte d’un ravissant village et de ses artisans passionnés …

Un établissement qui porte fidèlement les valeurs du réseau BioLodging et qui démontre qu’on peut faire rimer écologie et plaisir à travers une hôtellerie de qualité attachante et « hors des sentiers battus »

Enfin, pour aller jusqu’au bout de cette expérience, il faut y aller en train car c’est rapide (3 heures porte-à-porte de Paris) et arrivés sur place, vous réaliserez que la « vie piétonne » prend tout son sens …

Une expérience qui ne m’a pas laissé indifférent et que je compte bien renouveler …

Ici, pas de consignes, à part peut-être écouter simplement votre corps et votre coeur

Pour en savoir plus sur La Grée des Landes et réserver votre prochaine escapade, cliquez ici …

Des valeurs partagées …

Jeudi 17 mars 2011

Chez BioLodging, notre engagement pour l’environnement ne passe pas seulement par les hôtels que nous référençons … nos vies et nos actions quotidiennes reflètent  également notre engagement !

Tri des déchets, économies d’énergie, déplacements écolo, alimentation bio, consommation, … : tout y passe ! Même pour nos sorties entre amis ou en famille, nous ne renions pas nos valeurs et nous choisissons des restaurants … bio !

Installés en région parisienne, nous n’avons que l’embarras du choix en matière de restaurants bio mais nous avons bien sûr nos préférés. Rose Bakery fait partie de ceux-là !

En faisant le choix d’un déjeuner ou d’un goûter chez Rose, nous sommes sûrs de ne pas être déçus : les ingrédients sont bio, savoureux et de première fraîcheur, le service est amical, les associations sont originales, le coin épicerie nous permet d’emporter nos produits favoris, etc.

Cette cantine bio, qui fait également office de salon de thé aux inspirations british et d’épicerie, se différencie car ici nourriture bio et saine ne rime pas avec austérité et manque de goût, deux critiques qui sont souvent formulées en matière d’alimentation bio.

Dans son domaine, BioLodging suit une ligne de conduite similaire en proposant des hôtels éco-responsables mais qui ne manquent pas de charme et de confort, deux ingrédients qui font souvent défaut aux hôtels verts !

Les restaurants de nos hôtels ne sont pas en reste en matière d’ingrédients bio, frais et savoureux préparés par des chefs au savoir-faire reconnu !

Rose Bakery, trois adresses à Paris et une à Londres

Cliquez ici pour découvrir les hôtels (et les bonnes tables) de BioLodging

Rencontre avec Patrick Duler, « cuisinier paysan »

Jeudi 16 décembre 2010

Récemment j’ai rencontré Patrick Duler, un passionné de la cuisine du terroir…

Ce « cuisinier paysan » (basé à Lascabanes dans le Lot) a relancé dans les années 80 l’élevage en plein air et dans les bois du porc noir gascon, une race ancestrale des contreforts pyrénéens en voie de disparition. Un peu plus tard, il se lance dans les truffières qui s’étendent aujourd’hui sur plus de 12 hectares.

Les terres du Domaine de Saint-Géry, initialement converties en agriculture biologique, sont aujourd’hui cultivées en biodynamie. La magnifique bâtisse, ancien fief du Seigneur de Saint-Géry depuis le IXième siècle, possède 5 belles chambres. Le « château hôtel écologique » porte bien son nom et n’est pas en reste sur les initiatives durables : le bois ramassé sur les 20 hectares du domaine chauffe tous les bâtiments, des haies sont plantées pour revitaliser le bocage, préserver la biodiversité et prévenir l’érosion des sols. Le Domaine vient d’ailleurs d’obtenir le label « Clef Verte », qui certifie les hébergements touristiques écologiques.
Bref, les hôtes vivent en parfaite harmonie avec l’environnement.

Côté gastronomie, les recettes de Patrick Duler, autour de la truffe et du foie gras, sont tellement plébiscitées que les produits sont vendus en exclusivité au domaine et aux amateurs sur les salons gourmand.
En repartant du « Salon Saveurs », après avoir goûté quelques saucisses sèches et jambons d’exception, je n’ai pas résisté à l’idée d’emporter un saucisson de canard.
Il n’a pas fait long feu…

Vous en voulez encore ?

Voici une recette qui vous mettra l’eau à la bouche…