Archive pour le mot-clef ‘Bonnes pratiques environnementales’

Un projet de référencement en 100 questions

Dimanche 26 juillet 2009

Référencer un établissement « écologique » (qui agit pour le développement durable grâce à une politique environnementale, sociale, économique et sociétale) n’est pas chose facile mais est nécessaire pour opérer une sélection qualitative.

Outre la présence d’écolabels (Ecolabel Européen, Clé Verte, Green Globe) qui apportent un gage incontestable de qualité, Biolodging a décidé de mettre en place son propre référentiel.

Non pas pour se substituer aux labels, mais pour évaluer les initiatives « durables » mises en place par chaque hôtelier et les restituer de manière simple et pédagogique aux clients.

Cette grille permettra également à des hôteliers engagés (mais non encore labellisés) et « éligibles » (dans la mesure ou le « seuil d’entrée » est respecté) de s’inscrire dans une démarche de progrès.

La charte repose sur des moyens (« fait, pas fait, en projet ») couvrant trois volets :

* « Eco-gestion » (gestion de l’eau, recyclage des déchets…)

* « Eco-responsabilité » (pédagogie clients, formation du personnel, communication, politique d’achat responsable…)

* « Autres mises en oeuvre durables » (investissements plus « lourds » : panneaux solaires, piscine naturelle etc…)

Cette démarche, déclinée en 100 questions, a pour objectif de mettre à la disposition des voyageurs / entreprises une liste d’hôtels rigoureusement sélectionnée qui pourra répondre à leurs attentes.

L’avis des voyageurs sera bien entendu pris en compte pour faire vivre et enrichir cette sélection.

La couette ou le drap…

Lundi 13 juillet 2009

Lors de ma tournée bretonne, je me suis arrêté dans l’hôtel responsable « La Pérouse » à Nantes et ai eu une discussion passionnante avec son propriétaire, Monsieur Cibert, au sujet de la « performance globale » d’un hôtel engagé (sensibilisation et pédagogie clients, politique fournisseurs, formation du personnel, Développement Durable, actions vers la société civile, implication des actionnaires d’une entreprise etc…)

C’est un travail de titan que de transmettre ces valeurs à l’ensemble de la chaîne économique, car chaque entreprise doit mettre en place ses propres initiatives durables mais aussi « rayonner » dans son tissu régional, auprès de ses clients, vis-à-vis de ses fournisseurs…

Depuis le mise en place de ces initiatives à La Pérouse, les chiffres parlent d’eux-même : quantité de déchets divisée par deux, réduction de 12 % de la consommation d’eau, économie d’énergie de 7 %, réduction de 30 % des gaz à effet de serre…

Comme exemple de réflexion, Monsieur Cibert m’évoquait l’anecdote de la « couette »… La couette, venue du nord, appréciée dans les hôtels et dans nos chambres, est pratique, adaptée à nos vies pressées, « dans l’air du temps ». Néanmoins, le choix d’en équiper les hôtels a une incidence sur l’empreinte écologique de l’établissement.

Le calcul est simple. On peut laver deux draps pour une couette. Par ailleurs, les voyageurs de La Pérouse, appréciant le dépaysement architectural de l’hôtel, sa gastronomie locale, son accueil « à la française » ne se plaindront pas de dormir dans des draps…

L’hébergement responsable ne nécessite pas, comme on le croit souvent, d’investissement lourd.

Les petites attentions et la « vigilance verte » ne nuisent ni au portefeuille ni au bien-être des voyageurs…

L’ éco-construction ou le retour au bon sens

Mardi 30 juin 2009

Au fil d’une discussion avec un architecte spécialisé dans l’éco-construction, j’ai réalisé à quel point une construction respectueuse de l’environnement nous ramène au bon sens pratique.

Pour synthétiser, ce mode de construction revient à utiliser la nature pour en optimiser l’habitat.

Quelques exemples :

* Utiliser le froid (ou le chaud) du sol pour modérer la température intérieure du bâtiment. Le principe du « puits canadien » ou « provençal »,

* Orienter le bâtiment afin d’utiliser à bon escient la luminosité naturelle et diminuer les besoins en chauffage l’hiver,

* Fondre l’architecture dans le paysage pour davantage d’esthétique,

* Isoler de manière naturelle (les toits végétalisés),

* Assainir les eaux usées, grâce aux bassins écologiques (peuplés de roseaux par exemple), qui présentent de très bonnes performances épuratoires,

* Diminuer les besoins en énergie (pompe à chaleur)

Les exemples ne manquent pas…

L’architecture « bioclimatique » permet ainsi d’utiliser les atouts de la nature plutôt que de perturber son cycle…

L’établissement n’a d’ailleurs pas besoin d’être éco-conçu pour mettre en oeuvre quelques unes de ces initiatives. L’ « éco-réhabiliation » n’est pas en reste…

Cela fait du sens…

Optimiser la « logistique d’entreprise », c’est l’avenir…

Vendredi 26 juin 2009

Je suis frappé de voir chaque jour le flot de voitures à Paris (et partout ailleurs dans les grandes villes de ce monde…) 180 kilomètres de bouchons quotidiens dans la couronne francilienne…

Cela dit, je ne suis pas gêné car je me déplace à vélo…

Je considère d’ailleurs que je suis un grand privilégié de n’utiliser que rarement ma voiture.

Beaucoup d’entre nous y sont contraint et n’ont pas le choix…

Qui choisirait de son plein gré de passer 4 heures par jour dans les transports ? Chacun de nous (je parle des 80 % de citadins) cherche son équilibre : entre « un petit appartement près du centre » ou « une maison spacieuse loin de tout », car « la grande maison près du centre » n’est malheureusement qu’à la portée d’un petit nombre…

Il y a donc un vrai problème de fond et plusieurs pistes :

* Le télétravail. Je me souviens l’avoir demandé il y a quelques années… Autant l’ensemble de mes collaborateurs anglo-saxons, allemands, scandinaves étaient tous en « home office », autant les « télétravailleurs » français sont peu nombreux… Une solution que les « latins » ont du mal à adopter, sans compter quelques freins juridiques. Mais le changement semble s’amorcer…

* Le covoiturage. Une très bonne piste qui commence à se structurer.

* Ce que l’on pourrait appeler la « logistique d’entreprise » : pouvoir donner davantage de flexibilité aux entreprises en matière de locaux. Utiliser, à la demande, des bureaux à un temps T, à géographie variable, en fonction de la mobilité de ses collaborateurs, de leur lieu de résidence. Ca ne voudrait pas dire abandonner la « maison mère » ou le « siège ». Chacun sait pertinemment qu’on ne gère pas sa carrière à distance… J’ai pu pratiquer le « management à distance » qui a ses vertus et ses limites. On pourrait néanmoins utiliser ce service à bon escient sans se « couper » des autres pour gagner en efficacité et en équilibre… Tout en contribuant au respect de la planète…

C’est l’avenir… et celui ou celle qui saura répondre à ce challenge révolutionnera la « logistique d’entreprise »…

Agissons quand nous voyageons et tout le monde y gagnera…

Vendredi 26 juin 2009

Les hôtels sont de plus en plus nombreux (et tant mieux) à éduquer leurs clients en les aidant à adopter de simples « écogestes ». Tellement simples qu’on y pense pas toujours « naturellement », car la course à la croissance nous a toujours habitués à faire du zèle, « sur-consommer »…

Chaque voyageur a un rôle prépondérant et doit encourager l’engagement des professionnels.

Quelques gestes simples qui contribuent à un hébergement plus reponsable et n’altèrent en rien la qualité et le confort du séjour :

* Eteindre les lumières et la veille de la télévision lorsque l’on s’absente… et profiter de la lumière naturelle,

* Favoriser les douches (même si un bon bain reste divin, une fois de temps en temps…),

* Réutiliser sa serviette… L’option est maintenant très souvent proposée, mais les clients sont encore réservés sur ce point. Je me souviens d’une étude américaine, publiée en 2008, faisant apparaître que 80 % des clients n’adoptaient pas ce réflexe…

* Trier ses déchets dans sa chambre en séparant, à minima, les denrées périssables des journaux, magazines, emballages, bouteilles en verre…

* Favoriser les produits en vrac plutôt que les portions individuelles, consommatrices d’emballages,

* Se passer de climatisation  ou à défaut l’éteindre  lorsqu’elle est inutile… Ne vous est-il jamais arrivé(e) de tomber sur une chambre d’hôtel frigorifiée au point de s’enrhumer en pleine canicule ?…

* Optimiser ses déplacements (marche à pieds, vélo, covoiturage) quand cela est possible.

Quand on va à l’hôtel, on a tendance à « se lâcher » parce qu’ « on ne paiera pas plus cher si l’on prend trois bains d’affilée…

Il y a des tonnes d’initiatives… Ce n’est pas Jack Soifer, dont j’ai précédemment mentionné le livre « Entrepreneuring Sustainble Tourism », qui me contredira. Il y a rassemblé les astuces récoltées aux quatre coins de la planète…

Chacun de nous est suffisamment créatif pour compléter cette liste. Au delà d’une démarche responsable, ces initiatives obéissent à une démarche de « bon sens ».

On a le réflexe de croire (à tort…) que chaque initiative responsable (qu’elle émane de l’établissement ou du voyageur) pénalise notre bien-être…

Bien au contraire ! Ces petits gestes contribuent au respect de la planète et agissent (directement ou indirectement) sur notre bien-être, en préservant un minimum de confort.

Adoptons ces « petits gestes », soyons créatifs et tout le monde y gagnera…

Collecte d’huiles alimentaires usagées

Lundi 22 juin 2009

Il existe en France une filière de collecte d’huiles alimentaires usagées des cafés, restaurants, hôtels.

La société Ecogras (filiale de Véolia) vous permettra de contribuer à la protection de l’environnement.

Pour en savoir plus : http://www.ecogras.com/

« Entrepreneuring sustainable tourism » – Entreprendre dans le tourisme durable

Mardi 16 juin 2009
Entrepreneuring sustainable tourism

Entrepreneuring sustainable tourism

Jack Soifer, que j’ai rencontré au salon « Ecorismo » (salon du tourisme responsable en Arles), d’origine brésilienne, et vivant au Portugal, est spécialisé dans le tourisme durable, la conservation et la protection de l’environnement. Il a acquis une renommée mondiale incontestable dans l’éco tourisme, et agit au quotidien en tant qu’expert auprès de l’Organisation Mondiale du Tourisme (WTO) et du programme environnemental des Nations Unies. Il est également consultant depuis 40 ans dans ce domaine (auprès de 295 entreprises dans 11 pays)

Les thèmes abordés dans cette ouvrage en quelques mots :

* L’importance du développement durable dans le paysage touristique,

* Pourquoi le tourisme responsable ?

* Comment combiner tourisme responsable et profitabilité ? Quels niveaux d’investissement avec quels retours ?

* Les attentes croissantes des voyageurs,

* Les bonnes pratiques à travers le monde (gestion de l’eau, de l’énergie, recyclage des déchets, constructions innovantes…),

* Le suivi et l’évaluation des performances durables…

Ce tour du monde des bonnes pratiques environnementales appliquées au tourisme constitue une véritable « boîte à outils » pour les professionnels et les voyageurs engagés.

Pour plus d’information : http://www.jacksoifer.org/

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Jack Soifer, whom I met at « Ecorismo » (sustainable tourism fair in Arles, France), native of Brazil, based in Portugal, specializes in sustainable tourism, conservation and environmental protection. He is globally recognized as an authority on ecotourism, and he serves as an independent expert or judge with the representatives of the UN World Tourism Organization, and the UN Environment Program. He has also been consulting in this area for 40 years (to 295 companies in 11 countries)

In a nutshell, various subjects in this book such as :

* The importance of sustainable development in tourism,

* Why sustainable tourism ?

* How to combine sustainable tourism and profitability ? What level of investment for what payback ?

* Increasing expectations from travellers,

* Best practices around the World (water, energy savings, waste recycling, innovative buildings…)

This World tour of best practices applied in tourism is a nice « tool kit » for both professionnals and travellers.

For more information : http://www.jacksoifer.org/