Au fil d’une discussion avec un architecte spécialisé dans l’éco-construction, j’ai réalisé à quel point une construction respectueuse de l’environnement nous ramène au bon sens pratique.
Pour synthétiser, ce mode de construction revient à utiliser la nature pour en optimiser l’habitat.
Quelques exemples :
* Utiliser le froid (ou le chaud) du sol pour modérer la température intérieure du bâtiment. Le principe du « puits canadien » ou « provençal »,
* Orienter le bâtiment afin d’utiliser à bon escient la luminosité naturelle et diminuer les besoins en chauffage l’hiver,
* Fondre l’architecture dans le paysage pour davantage d’esthétique,
* Isoler de manière naturelle (les toits végétalisés),
* Assainir les eaux usées, grâce aux bassins écologiques (peuplés de roseaux par exemple), qui présentent de très bonnes performances épuratoires,
* Diminuer les besoins en énergie (pompe à chaleur)
Les exemples ne manquent pas…
L’architecture « bioclimatique » permet ainsi d’utiliser les atouts de la nature plutôt que de perturber son cycle…
L’établissement n’a d’ailleurs pas besoin d’être éco-conçu pour mettre en oeuvre quelques unes de ces initiatives. L’ « éco-réhabiliation » n’est pas en reste…
Cela fait du sens…