Archive pour la catégorie ‘Bonnes pratiques environnementales’

Permier vol de l’avion solaire au dessus de la Suisse

Jeudi 8 avril 2010

« Solar Impulse » a effectué son premier vol hier.

L’explorateur Bertrand Piccard envisage de faire le tour du monde en 2013 avec  son appareil.

Aussi grand qu’un Boeing 747 (plus de 63 mètres d’envergure), mais léger comme une voiture moyenne (guère plus d’une tonne et 1/2), le prototype a répondu, au cours de ce premier vol d’une heure vingt-sept, aux attentes de son pilote.

D’après lui, cet avion « doit démontrer ce que nous pouvons déjà faire aujourd’hui pour utiliser les énergies renouvelables ».

Voler sans moteur, avec le simple bruit du frottement de l’air, cela fait rêver… A quand les longs courriers « solaires » ?…

Pour en savoir plus : www.leparisien.fr

« Rendez-vous des entreprises » : BioLodging participe aux coulisses de l’agenda 21 de Courbevoie

Mercredi 17 mars 2010

Courbevoie est une ville impliquée dans le cadre de l’Agenda 21 (plan d’action pour le XXIe siècle adopté par 173 chefs d’État lors du sommet de la Terre, à Rio, en 1992)

L’ambition du Conseil municipal de Courbevoie, manifestée lors du lancement du projet Agenda 21 en décembre 2008, dépasse le seul aspect environnemental, puisqu’elle vise aussi le respect de la diversité culturelle, la lutte contre les exclusions, l’économie sociale et même la coopération internationale.

Sur le volet « Entreprises » (entreprises qui ont d’ailleurs un rôle prépondérant à jouer), BioLodging apporte sa pierre à l’édifice.

Pour en savoir plus sur le retour d’expérience de BioLodging : www.ville-courbevoie.fr

Une station de ski écologique pas comme les autres…

Samedi 20 février 2010

En cette période hivernale, beaucoup apprécient le « break » à la montagne.

Le développement des stations n’est pas un exemple d’écologie et certaines d’entres-elles sont des désastres (écologiques et architecturaux)

Mais soyons lucides… le ski doit perdurer (tant que nos hivers le permettront) et il reste un vrai plaisir pour ceux qui apprécient les grands espaces et le grand air.

Il y a d’ailleurs, pour ceux qui cherchent à allier la passion de la « spatule » avec calme et nature, la station  de « Molines-en-Queyras », qui a adopté le développement durable au quotidien…

Plantée au milieu du Parc National du Queyras, elle « pense » tout aménagement ou activité touristique dans le respect de l’environnement.

Par ailleurs, c’est « tout naturellement » que sont valorisés les produits locaux qui comblent les visiteurs citadins.

Un « tourisme doux et maîtrisé » à l’opposé du « tourisme de masse »…

Pour en savoir plus : www.queyras-montagne.com

Pour s’héberger « écologiquement », une bonne adresse : la « Maison de Gaudissard », lieu de rencontre des randonneurs – www.gaudissard.com

Compenser ses émissions de CO2…

Lundi 27 juillet 2009

Ne plus voyager, c’est probablement adopter une vision simpliste et irréaliste, comme le mentionnait Nicolas Hulot

«Une société écologique, c’est une société qui trouve le point d’équilibre entre la société matérialiste absolue dans laquelle nous sommes et une société qui voudrait tomber dans une spiritualité béate qui ne serait pas plus intéressante»Nouvel Observateur – Mars 2004

…mais l’on peut contribuer à un meilleur respect de notre planète en voyageant mieux et / ou en compensant ses émissions de carbone.

Le principe, c’est estimer les émissions carbones liées à notre voyage (par exemple l’avion) et calculer le coût de compensation des quantités de CO2 émises, via un don aux oeuvres d’intérêt général.

Pour en savoir plus, les sites à consulter :

* www.co2solidaires.org

* www.climatmundi.fr

* www.actioncarbone.org (association Good Planet de Yann Arthus-Bertrand)

D’autres sites permettent de simuler l’impact carbone de ses déplacements :

* www2.ademe.fr/eco-deplacements

* ecocomparateur.voyages-sncf.com

Ou voir rubrique « Action carbone » du blog.

Compenser, c’est bien, mais prendre le sujet à la source, à savoir optimiser (au mieux) ses moyens de transport et favoriser des hébergements à moindre empreinte écologique, c’est mieux…

Il ne faut simplement pas oublier que les initiatives de compensation CO2 ne doivent pas nous déresponsabiliser dans nos choix de voyages…

Un projet de référencement en 100 questions

Dimanche 26 juillet 2009

Référencer un établissement « écologique » (qui agit pour le développement durable grâce à une politique environnementale, sociale, économique et sociétale) n’est pas chose facile mais est nécessaire pour opérer une sélection qualitative.

Outre la présence d’écolabels (Ecolabel Européen, Clé Verte, Green Globe) qui apportent un gage incontestable de qualité, Biolodging a décidé de mettre en place son propre référentiel.

Non pas pour se substituer aux labels, mais pour évaluer les initiatives « durables » mises en place par chaque hôtelier et les restituer de manière simple et pédagogique aux clients.

Cette grille permettra également à des hôteliers engagés (mais non encore labellisés) et « éligibles » (dans la mesure ou le « seuil d’entrée » est respecté) de s’inscrire dans une démarche de progrès.

La charte repose sur des moyens (« fait, pas fait, en projet ») couvrant trois volets :

* « Eco-gestion » (gestion de l’eau, recyclage des déchets…)

* « Eco-responsabilité » (pédagogie clients, formation du personnel, communication, politique d’achat responsable…)

* « Autres mises en oeuvre durables » (investissements plus « lourds » : panneaux solaires, piscine naturelle etc…)

Cette démarche, déclinée en 100 questions, a pour objectif de mettre à la disposition des voyageurs / entreprises une liste d’hôtels rigoureusement sélectionnée qui pourra répondre à leurs attentes.

L’avis des voyageurs sera bien entendu pris en compte pour faire vivre et enrichir cette sélection.

L’ éco-construction ou le retour au bon sens

Mardi 30 juin 2009

Au fil d’une discussion avec un architecte spécialisé dans l’éco-construction, j’ai réalisé à quel point une construction respectueuse de l’environnement nous ramène au bon sens pratique.

Pour synthétiser, ce mode de construction revient à utiliser la nature pour en optimiser l’habitat.

Quelques exemples :

* Utiliser le froid (ou le chaud) du sol pour modérer la température intérieure du bâtiment. Le principe du « puits canadien » ou « provençal »,

* Orienter le bâtiment afin d’utiliser à bon escient la luminosité naturelle et diminuer les besoins en chauffage l’hiver,

* Fondre l’architecture dans le paysage pour davantage d’esthétique,

* Isoler de manière naturelle (les toits végétalisés),

* Assainir les eaux usées, grâce aux bassins écologiques (peuplés de roseaux par exemple), qui présentent de très bonnes performances épuratoires,

* Diminuer les besoins en énergie (pompe à chaleur)

Les exemples ne manquent pas…

L’architecture « bioclimatique » permet ainsi d’utiliser les atouts de la nature plutôt que de perturber son cycle…

L’établissement n’a d’ailleurs pas besoin d’être éco-conçu pour mettre en oeuvre quelques unes de ces initiatives. L’ « éco-réhabiliation » n’est pas en reste…

Cela fait du sens…

Optimiser la « logistique d’entreprise », c’est l’avenir…

Vendredi 26 juin 2009

Je suis frappé de voir chaque jour le flot de voitures à Paris (et partout ailleurs dans les grandes villes de ce monde…) 180 kilomètres de bouchons quotidiens dans la couronne francilienne…

Cela dit, je ne suis pas gêné car je me déplace à vélo…

Je considère d’ailleurs que je suis un grand privilégié de n’utiliser que rarement ma voiture.

Beaucoup d’entre nous y sont contraint et n’ont pas le choix…

Qui choisirait de son plein gré de passer 4 heures par jour dans les transports ? Chacun de nous (je parle des 80 % de citadins) cherche son équilibre : entre « un petit appartement près du centre » ou « une maison spacieuse loin de tout », car « la grande maison près du centre » n’est malheureusement qu’à la portée d’un petit nombre…

Il y a donc un vrai problème de fond et plusieurs pistes :

* Le télétravail. Je me souviens l’avoir demandé il y a quelques années… Autant l’ensemble de mes collaborateurs anglo-saxons, allemands, scandinaves étaient tous en « home office », autant les « télétravailleurs » français sont peu nombreux… Une solution que les « latins » ont du mal à adopter, sans compter quelques freins juridiques. Mais le changement semble s’amorcer…

* Le covoiturage. Une très bonne piste qui commence à se structurer.

* Ce que l’on pourrait appeler la « logistique d’entreprise » : pouvoir donner davantage de flexibilité aux entreprises en matière de locaux. Utiliser, à la demande, des bureaux à un temps T, à géographie variable, en fonction de la mobilité de ses collaborateurs, de leur lieu de résidence. Ca ne voudrait pas dire abandonner la « maison mère » ou le « siège ». Chacun sait pertinemment qu’on ne gère pas sa carrière à distance… J’ai pu pratiquer le « management à distance » qui a ses vertus et ses limites. On pourrait néanmoins utiliser ce service à bon escient sans se « couper » des autres pour gagner en efficacité et en équilibre… Tout en contribuant au respect de la planète…

C’est l’avenir… et celui ou celle qui saura répondre à ce challenge révolutionnera la « logistique d’entreprise »…

Agissons quand nous voyageons et tout le monde y gagnera…

Vendredi 26 juin 2009

Les hôtels sont de plus en plus nombreux (et tant mieux) à éduquer leurs clients en les aidant à adopter de simples « écogestes ». Tellement simples qu’on y pense pas toujours « naturellement », car la course à la croissance nous a toujours habitués à faire du zèle, « sur-consommer »…

Chaque voyageur a un rôle prépondérant et doit encourager l’engagement des professionnels.

Quelques gestes simples qui contribuent à un hébergement plus reponsable et n’altèrent en rien la qualité et le confort du séjour :

* Eteindre les lumières et la veille de la télévision lorsque l’on s’absente… et profiter de la lumière naturelle,

* Favoriser les douches (même si un bon bain reste divin, une fois de temps en temps…),

* Réutiliser sa serviette… L’option est maintenant très souvent proposée, mais les clients sont encore réservés sur ce point. Je me souviens d’une étude américaine, publiée en 2008, faisant apparaître que 80 % des clients n’adoptaient pas ce réflexe…

* Trier ses déchets dans sa chambre en séparant, à minima, les denrées périssables des journaux, magazines, emballages, bouteilles en verre…

* Favoriser les produits en vrac plutôt que les portions individuelles, consommatrices d’emballages,

* Se passer de climatisation  ou à défaut l’éteindre  lorsqu’elle est inutile… Ne vous est-il jamais arrivé(e) de tomber sur une chambre d’hôtel frigorifiée au point de s’enrhumer en pleine canicule ?…

* Optimiser ses déplacements (marche à pieds, vélo, covoiturage) quand cela est possible.

Quand on va à l’hôtel, on a tendance à « se lâcher » parce qu’ « on ne paiera pas plus cher si l’on prend trois bains d’affilée…

Il y a des tonnes d’initiatives… Ce n’est pas Jack Soifer, dont j’ai précédemment mentionné le livre « Entrepreneuring Sustainble Tourism », qui me contredira. Il y a rassemblé les astuces récoltées aux quatre coins de la planète…

Chacun de nous est suffisamment créatif pour compléter cette liste. Au delà d’une démarche responsable, ces initiatives obéissent à une démarche de « bon sens ».

On a le réflexe de croire (à tort…) que chaque initiative responsable (qu’elle émane de l’établissement ou du voyageur) pénalise notre bien-être…

Bien au contraire ! Ces petits gestes contribuent au respect de la planète et agissent (directement ou indirectement) sur notre bien-être, en préservant un minimum de confort.

Adoptons ces « petits gestes », soyons créatifs et tout le monde y gagnera…

Un économiseur d’eau efficace

Mercredi 24 juin 2009

Toujours au salon « Ecorismo » (salon du tourisme responsable en Arles), j’ai rencontré une société qui a mis au point un économiseur d’eau dit « révolutionnaire ».

Il fait passer le débit d’un robinet (récent et compatible) de 14 litres/minute à… 2 litres/minute.

Je l’ai testé et avoue être assez « bluffé »…

Dire que le confort reste inchangé est probablement exagéré mais je trouve le rapport confort / économie satisfaisant.

Chacun jugera mais cet économiseur vaut le coup d’être testé.

Pour en savoir plus : www.eco-h2o.com

Les vacanciers français vers un tourisme plus responsable

Lundi 22 juin 2009

D’après le Baromètre Opodo réalisé par le Cabinet Raffour Interactif, 20 % des français partis en 2008 se disent sensibles au problème du réchauffement climatique.

Dans les actions concrètes qu’ils sont prêts à mettre en oeuvre en 2009 figure « la réservation d’un hébergement en privilégiant les hôtels, résidences, gîtes, campings qui respectent des normes environnementales ».

La tendance d’un tourisme plus responsable semble s’accentuer, car parmi les voyageurs qui ne cherchent pas dès aujourd’hui à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, 23 % pensent le faire à l’avenir.

L’hébergement durable est en bonne marche…

Pour plus d’info : http://www.veilleinfotourisme.fr