Archive pour décembre 2010

Ressourcement au naturel avec le « Dar Hi »

Lundi 20 décembre 2010

Avec la Dar Hi, le tourisme en Tunisie prend un tour nouveau, à une échelle humaine et raisonnée. Elle s’adresse aux amateurs de spa et d’éco-retraite qui vont habituellement chercher très loin, ce qui désormais est situé à quelques heures de Paris.

L’écologie et le développement durable sont aux fondements de la Dar Hi. La palmeraie, véritable joyau local, est un milieu fragile qui a besoin d’être préservé et réhabilité, ce qui est déjà en partie en cours grâce à un projet de développement financé par la Fondation Albert de Monaco.

L’équipe de la Dar Hi s’engage dans cette démarche de préservation et de développement de l’oasis. C’est ce qui est élaboré dans le projet du PalmLab, un des espaces de la Dar Hi, qui propose de faire du palmier un matériau de recherche et d’expérimentation.

La palmeraie est particulièrement investie non seulement par un abri, lieu de convivialité pour se mettre au frais, par une cabane à  vivre qui offre un confort minimal, mais aussi par un potager bio pour lequel un travail de réflexion sur les espèces à cultiver est mené. La palmeraie et le potager permettront aussi d’alimenter Dar Hi en produits naturels et locaux.

En plein désert, la question de l’eau est par ailleurs décisive. A Nefta, l’eau qui arrive d’une source chaude est ainsi mise en circuit ans l’ensemble de la Dar Hi pour le hammam et pour la piscine. Cette eau qui vient signifier sa présence jusque dans de petites rigoles circulant autour des maisons en pilotis permet également l’irrigation de l’oasis.

Découvrez un avant goût des lieux…

Rencontre avec Patrick Duler, « cuisinier paysan »

Jeudi 16 décembre 2010

Récemment j’ai rencontré Patrick Duler, un passionné de la cuisine du terroir…

Ce « cuisinier paysan » (basé à Lascabanes dans le Lot) a relancé dans les années 80 l’élevage en plein air et dans les bois du porc noir gascon, une race ancestrale des contreforts pyrénéens en voie de disparition. Un peu plus tard, il se lance dans les truffières qui s’étendent aujourd’hui sur plus de 12 hectares.

Les terres du Domaine de Saint-Géry, initialement converties en agriculture biologique, sont aujourd’hui cultivées en biodynamie. La magnifique bâtisse, ancien fief du Seigneur de Saint-Géry depuis le IXième siècle, possède 5 belles chambres. Le « château hôtel écologique » porte bien son nom et n’est pas en reste sur les initiatives durables : le bois ramassé sur les 20 hectares du domaine chauffe tous les bâtiments, des haies sont plantées pour revitaliser le bocage, préserver la biodiversité et prévenir l’érosion des sols. Le Domaine vient d’ailleurs d’obtenir le label « Clef Verte », qui certifie les hébergements touristiques écologiques.
Bref, les hôtes vivent en parfaite harmonie avec l’environnement.

Côté gastronomie, les recettes de Patrick Duler, autour de la truffe et du foie gras, sont tellement plébiscitées que les produits sont vendus en exclusivité au domaine et aux amateurs sur les salons gourmand.
En repartant du « Salon Saveurs », après avoir goûté quelques saucisses sèches et jambons d’exception, je n’ai pas résisté à l’idée d’emporter un saucisson de canard.
Il n’a pas fait long feu…

Vous en voulez encore ?

Voici une recette qui vous mettra l’eau à la bouche…

L’Eden Lodge : un projet modèle en matière d’éco tourisme

Vendredi 10 décembre 2010

Donner du plaisir en préservant le patrimoine agricole…

Vendredi 10 décembre 2010

Tel est l’objectif d’ « Un Lit au Pré » qui permet aux amis et aux familles de vivre  des expériences uniques et aux fermiers de se constituer un complément de revenu.

L’hébergement : Un Lit au Pré, ce ne sont jamais plus de 6 tentes très espacées, dispersées par une équipe paysagère sur une poignée de petites fermes familiales dans les plus belles campagnes. Des tentes « semi-dures » (45 m2 de bois massif et toile épaisse) parfaitement équipées pour y revivre des instants de simplicité et d’authenticité au rythme de la ferme, des animaux, du poêle à bois… Cuisine et poêle central, deux chambres impeccables, un lit-clos douillet, des toilettes intérieures et une grande brouette pour transporter quelques bagages, le linge, les bûches et toutes les courses faites au cellier.

Inutile d’utiliser les superlatifs en matière de tourisme durable, Un Lit au Pré l’incarne tout naturellement (l’éclairage à la bougie, les produits bio…)

Quelques initiatives viennent enrichir l’offre : le bien-être naturel du « Spa au Pré » et le « Chaudron au Pré» pour cuisiner « slow-food » à l’extérieur.

Cet hébergement vertueux qui préserve les petites exploitations aujourd’hui menacées est un exemple à suivre. C’est ce qu’ont compris de nombreux adeptes qui plébiscitent ces vacances sobres et heureuses !…

Un Lit au Pré crée la « rupture » pour un dépaysement du « bout du monde » à nos portes…

Pour en savoir plus : Un Lit au Pré

Quelques cadeaux, plus écolos pour plus de bonheur…

Jeudi 9 décembre 2010

Lorsque je vois l’engouement mercantile des fêtes (tous les cadeaux sont en rayon dès la fin du mois d’octobre), le tapage publicitaire, le marketing infantile, je reconnais là une notion du bonheur qui paraît indissociable du matériel…

Certes les dernières technologies nous feront tous certainement plaisir (un temps…) mais ne remplaceront pas la chaleur humaine d’une belle veillée de Noël, entre amis, en famille…

Le cadeau « éco-responsable » est assurément une meilleure option que le morceau de plastique dont le cycle de vie n’est pas contrôlé (cf. « la mer de plastique » dont on parle actuellement… une masse de déchets de la taille de notre pays qui dérive au beau milieu des océans..)

Mais regardons aussi le fond… Si l’option du cadeau écolo est un bon choix, agir sur nos comportements est loin d’être anodin (sur le plan financier et écologique). Je remarque que nous sommes toujours dans un réflexe d’ « abondance », qui s’intensifie logiquement à l’aube des fêtes de fin d’année.

Les enfants sont un bon exemple. Les inonder de cadeaux ne leur rend pas service… Leur faire un beau cadeau dont ils ont réellement envie leur donnera du plaisir, leur rappellera la valeur des choses (sans nécessairement y associer un prix), et la « frugalité » cultivera leurs désirs futurs.

Le fantasme n’est-il pas à son comble lorsque les choses nous paraissent réalisables (à force de travail et de volonté) tout en restant un brin « inaccessibles » ?

Loin de moi l’idée que Noël ne soit pas une belle fête ! Elle nous rappelle notre enfance lorsque nous regardons nos enfants émerveillés.

Alors laissons parler nos envies et cultivons notre sobriété en nous faisant plaisir…

Quelques cadeaux, plus écolos.

Bonnes fêtes !