Lorsque je vois l’engouement mercantile des fêtes (tous les cadeaux sont en rayon dès la fin du mois d’octobre), le tapage publicitaire, le marketing infantile, je reconnais là une notion du bonheur qui paraît indissociable du matériel…
Certes les dernières technologies nous feront tous certainement plaisir (un temps…) mais ne remplaceront pas la chaleur humaine d’une belle veillée de Noël, entre amis, en famille…
Le cadeau « éco-responsable » est assurément une meilleure option que le morceau de plastique dont le cycle de vie n’est pas contrôlé (cf. « la mer de plastique » dont on parle actuellement… une masse de déchets de la taille de notre pays qui dérive au beau milieu des océans..)
Mais regardons aussi le fond… Si l’option du cadeau écolo est un bon choix, agir sur nos comportements est loin d’être anodin (sur le plan financier et écologique). Je remarque que nous sommes toujours dans un réflexe d’ « abondance », qui s’intensifie logiquement à l’aube des fêtes de fin d’année.
Les enfants sont un bon exemple. Les inonder de cadeaux ne leur rend pas service… Leur faire un beau cadeau dont ils ont réellement envie leur donnera du plaisir, leur rappellera la valeur des choses (sans nécessairement y associer un prix), et la « frugalité » cultivera leurs désirs futurs.
Le fantasme n’est-il pas à son comble lorsque les choses nous paraissent réalisables (à force de travail et de volonté) tout en restant un brin « inaccessibles » ?
Loin de moi l’idée que Noël ne soit pas une belle fête ! Elle nous rappelle notre enfance lorsque nous regardons nos enfants émerveillés.
Alors laissons parler nos envies et cultivons notre sobriété en nous faisant plaisir…
Quelques cadeaux, plus écolos.
Bonnes fêtes !