Lors de ma tournée bretonne, je me suis arrêté dans l’hôtel responsable « La Pérouse » à Nantes et ai eu une discussion passionnante avec son propriétaire, Monsieur Cibert, au sujet de la « performance globale » d’un hôtel engagé (sensibilisation et pédagogie clients, politique fournisseurs, formation du personnel, Développement Durable, actions vers la société civile, implication des actionnaires d’une entreprise etc…)
C’est un travail de titan que de transmettre ces valeurs à l’ensemble de la chaîne économique, car chaque entreprise doit mettre en place ses propres initiatives durables mais aussi « rayonner » dans son tissu régional, auprès de ses clients, vis-à-vis de ses fournisseurs…
Depuis le mise en place de ces initiatives à La Pérouse, les chiffres parlent d’eux-même : quantité de déchets divisée par deux, réduction de 12 % de la consommation d’eau, économie d’énergie de 7 %, réduction de 30 % des gaz à effet de serre…
Comme exemple de réflexion, Monsieur Cibert m’évoquait l’anecdote de la « couette »… La couette, venue du nord, appréciée dans les hôtels et dans nos chambres, est pratique, adaptée à nos vies pressées, « dans l’air du temps ». Néanmoins, le choix d’en équiper les hôtels a une incidence sur l’empreinte écologique de l’établissement.
Le calcul est simple. On peut laver deux draps pour une couette. Par ailleurs, les voyageurs de La Pérouse, appréciant le dépaysement architectural de l’hôtel, sa gastronomie locale, son accueil « à la française » ne se plaindront pas de dormir dans des draps…
L’hébergement responsable ne nécessite pas, comme on le croit souvent, d’investissement lourd.
Les petites attentions et la « vigilance verte » ne nuisent ni au portefeuille ni au bien-être des voyageurs…
Mots-clefs : Bonnes pratiques environnementales, éco-gestion, Hébergement durable, Hébergement responsable, hôtellerie durable